Fibrome utérin, ce grand inconnu qui touche une femme sur 10

MYOME

Fibrome utérin, ce grand inconnu qui touche une femme sur 10

  • Le fibrome utérin, cette tumeur bénigne
  • Gros ventre, règles abondantes : les symptômes du fibrome utérin
  • Quelles sont les complications possibles ?
  • Existe-t-il des traitements au fibrome utérin ?
Règles douloureuses, gros ventre : faites connaissance avec le fibrome utérin et ses symptômes pour ne pas passer à côté d’un diagnostic.


Avez-vous déjà entendu parler du fibrome utérin ? Oui, bien sûr. Mais savez-vous en quoi elle consiste exactement ? Hum, pas vraiment en fait. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul dans ce cas. Lorsqu’on parle de fibrome utérin, la grande majorité des femmes disent connaître la maladie. Si on pousse un peu plus loin, on découvre que moins de 50% d’entre elles savent l’expliquer, et que 62% estiment que c’est une maladie grave, qui peut même évoluer en cancer pour 41% d’entre elles. Autant dire qu’elles ne sont pas très au fait.

Le fibrome utérin, cette tumeur bénigne

Cette maladie touche une femme sur 10 en âge de procréer1, et est 2 à 3 fois plus fréquentes chez les femmes d’origine afro-antillaise. Elle peut occasionner des règles douloureuses et abondantes, une grosseur au niveau du ventre et des crampes. Ce tableau évoque celui de l’endométriose, mais c’est autre chose. Quoi alors ?
Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes situées sur la paroi de l’utérus, isolées ou groupées, d’une taille qui va de celle d’un petit pois à celle d’une balle de tennis. Le terme « tumeur » explique l’analogie fréquente avec le cancer, mais les fibromes, aussi appelés myomes, sont bénins. Ils apparaissent en général après 30 ans, et concernent 20 à 40% des femmes : c’est d’ailleurs la tumeur bénigne féminine la plus fréquente. S’il est établi que l’hérédité mère / fille joue un rôle dans le développement d’un fibrome, tout comme l’obésité et la sédentarité, les causes de la mutation d’une cellule de la paroi utérine et sa multiplication incontrôlée restent floues.

Gros ventre, règles abondantes : les symptômes du fibrome utérin

Parmi les femmes touchées, 8 à 10% des femmes de 30 à 55 ans souffrent de symptômes qui peuvent être très gênants : saignements abondants les empêchant de s’habiller en couleurs claires ou en jupe de peur de se tacher, douleurs, crampes, ballonnements… La méconnaissance de la maladie fait que beaucoup ne pensent pas à consulter pour ces symptômes, acceptant leur douleur comme « normale », et faisant partie de la vie d’une femme.

Quelles sont les complications possibles ?

Dans la majorité des cas, les fibromes sont asymptomatiques et passent inaperçus. Comme leur croissance dépend de la production d’œstrogènes, ils peuvent se développer dans les années qui précèdent la ménopause, et se résorbent ensuite d’eux-mêmes avec la diminution de la production d’œstrogènes. Mais parfois, leur taille ou leur positionnement bloque les trompes de Fallope ou empêche la nidation de l’embryon, entraînant une infertilité ou des fausses couches pendant la grossesse. Un fibrome de taille importante peut comprimer les organes voisins et provoquer une rétention d’urine, ou de la constipation. Les règles hémorragiques provoquent aussi des anémies chez les femmes subissant ce symptôme, sans parler de la difficulté à mener une vie normale lorsque les règles sont accompagnées de douleurs aigues.

Existe-t-il des traitements au fibrome utérin ?

Si le fibrome n’est pas trop gros, la pose d’un stérilet libérant un progestatif permet de diminuer les saignements. Des traitements hormonaux ou des anti-inflammatoires visant à réduire les douleurs et saignements peuvent être aussi proposés aux femmes, mais la chirurgie est la seule solution définitive en cas de fibrome gênant, qui sera envisagée selon l’âge des patientes, la gravité des symptômes, leur volonté d’avoir ou non des enfants, etc.





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